Incompréhension de moi-même

Audrey m'invite à boire un verre demain soir. Je me demande s'il n'y a pas une sorte de petit quelque chose. Il y a trois filles avec lesquelles je pourrais me projeter en couple : Maysane, Audrey et, bien sûr, toujours, Steena.

Portant c'est à Mathilde à qui je pense, et dont je ne veux plus. Soit je pense à ses défauts (il y a de la matière), soit je refais tel ou tel scénario avec toujours le même but : achever plus tôt cette histoire. Jamais je ne revâsse à être encore avec elle. Je ne suis donc pas bien sûr de comprendre pourquoi je continue à boucler sur elle. J'ai perdu du temps avec elle et je continue. Elle ne vaut pas grand chose en fait, elle est en dessous de la ligne de flottaison, mais elle m'a rejeté.

Je suis comme au fond d'un puits à me prendre un mur, me tourner et me reprendre un mur, et ce jusqu'à ce qu'un beau jour je vois le jour. Par moments très fugaces et instables, j'entrevois le lâcher prise, et puis je me ressaisis en estimant que ce serait trop facile : comme disait Marianne Williamson, notre peur la plus profonde n'est pas de n'être pas à la hauteur, notre peur la plus profonde est d'être à la hauteur au-delà de toutes limites. Voilà, quand on remonte doucement des bas-fonds de l'estime de soi, c'est encore plus dur.