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L'idée générale de ce blog est de permettre au monde de suivre mes aventures quotidiennes (ça me semble important)

Mercredi 13 mai : la dépendance

J'ai regardé une vidéo sur internet qui présente 20 indices de dépendance affective. Je dois bien en avoir 15 ou 16, dont quelques-uns bien bien. Il y en a un en particulier qui m'a marqué : on n'aime l'autre pour soi. Je ne l'aime pas pour elle, mais je l'aime pour mieux m'assurer qu'elle m'aime en retour, histoire de combler un manque affectif.

C'est pas mal d'en prendre conscience, apparemment c'est la première étape. Sauf que d'abord je ne sais pas si c'est bien ça qui se joue, parce que nous avons de tellement bons moments, qu'ils ne peuvent reposer que sur l'appréciation de qualités objectives chez elle. Ensuite, quand bien même ce serait bien se processus qui se joue, et même si j'en prends conscience (ce qui n'est donc pas franchement le cas car j'ai un doute sur l'authenticité de ce processus), qu'est-ce que j'en fais après ?

Parce que là je ne sais pas comment réagir, à part fumer à ma fenêtre, parler d'elle ici, et attendre qu'elle se réveille en pensant à elle. Hier journée classique : d'excellents moments à deux, mais vraiment, c'est elle qui le dit à chaque fois, et le soir n'importe quoi. Les messages depuis Bordeaux, à propos de l'apéro : "Je me tiens bien c'est ça ? :) J'allume pas tes potes ? - Tu sais ça pourrait être drôle mais ça me met un malaise dans tout le corps - T'inquiète je serai correcte :).  Hier soir donc apéro avec deux amis dont un homosexuel, ce qui n'empêche pas Steena, bourrée, de leur proposer un plan à quatre. Merci pour le respect de moi et de sa parole. A la question : si tu le trompes tu lui diras ? elle répond : si on s'est pas protégés oui quand même je lui dirai. Elle veut montrer ce que je lui ai offert et enfile son nouveau soutien-gorge... au bout d'un moment elle part dans la pièce à côté et au moment où mes potes s'en vont, on découvre qu'elle est allée se coucher...

Elle se débat encore aujourd'hui pour se libérer de l'emprise de son ex qui ne veut pas s'engager avec elle, et je me retrouve dans la même situation vis-à-vis d'elle.

Elle avait un rv samedi avec un vieux pote, elle va annuler parce que des gars de la boîte organisent un pot samedi et comme toujours elle est surexcitée à l'idée de pouvoir aller se déchirer. En revanche, elle me plante systématiquement lorsqu'on prévoit un apéro à deux. L'hypothèse favorable est que lors d'un pot commun, elle sait qu'elle va pouvoir faire n'importe quoi, voire se taper un mec, ou une meuf, et c'est un exutoire qu'elle recherche mais qui ne la satisfait pas, alors qu'à deux "je suis obligée de parler", ça l'oriente vers une relation plus profonde qui l'attire et dont elle a peur. C'était l'hypothèse favorable.

Que faire entre deux cigarettes ? j'arrête voir ma psy, qui est excellente, car elle m'a donné suffisamment de matériaux. Steena qui n'avance pas avec la sienne va finalement voir la mienne, la trouve "formidable, top", elle lui a donné plein de pistes. Peut-être faut-il suivre l'article précédent : j'ignore ses comportements excessifs, malsains, je me concentre sur nos bons moments. Et en attendant, faut-il que je lui prenne la tête de bon matin au réveil ? Pour marquer les limites, et parce qu'elle parle après le café ?

Débrief : comme toujours, très précise et argumentée : je veux laisser venir, il y a une asymétrie de sentiments entre nous et c'est dérangeant. Je lui dis juste que j'ai besoin de savoir où en en est entre "j'ai envie d'essayer avec toi" et "je vais me taper des mecs", mais elle ne sait pas trop, les mecs elle évoque ça bourrée. Moi ça m'aide quand on parle, je reprends de la distance.

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