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L'idée générale de ce blog est de permettre au monde de suivre mes aventures quotidiennes (ça me semble important)

Fatalitas !

Rien ne va plus ! Pourtant il fait beau, mes enfants vont bien, j'ai un travail où je ne suis pas harcelé. Mais je ne suis pas à la moitié de la pyramide de Maslow.

J'ai déjeuné avec Nawal qui connait très bien Maysane et qui a été très sévère avec elle par rapport à son attitude de samedi au resto : Maysane arrive en expliquant qu'on est en retard (on était en avance) parce que j'avais choisi la mauvaise sortie de métro (t'avais qu'à choisir la bonne), puis elle râle car elle voulait être dehors en terrasse (ils étaient déjà là et installés à l'intérieur) et sa mauvaise gestion de règlement de l'addition. Ça m'a enlevé mes derniers doutes sur : est-ce que ça vient de moi ? Bref, nous partageons le constat que ça ne fonctionne pas, ce qui ne l'empêche pas de m'inviter à sa petite fête du 14 juillet en me précisant qu'il n'y aura que des filles (pourquoi diable cette précision ?).

Là dessus, je reçois un courrier des éditions Baudelaire avec une proposition de contrat. Je suis allé récemment manger une fondue chinoise : c'est particulier car la table est aménagée de manière à accueillir un large bouillon chaud dans lequel nous sommes invités à plonger les différents ingrédients choisis, avec des temps de cuisson différents. C'est-à-dire que c'est le client qui fait la cuisine. Pour Baudelaire, c'est la même chose : l'éditeur n'assume plus son risque, c'est moi l'auteur qui suis invité à financer le coût de fabrication (2 600 €). C'est-à-dire que l'éditeur ne fait plus son bénéfice sur les droits d'auteur (aléatoire) mais sur le financement du livre (gain certain). Bon, ceci dit, le contrat est clair, tu prends ou tu prends pas, mais là où je trouve la démarche condamnable est que j'ai reçu une semaine avant un premier courrier élogieux, dont je n'ai pas bien saisi l'objet (ni oui ni non, simplement votre ouvrage est merveilleux et on va vous répondre dans une semaine). Je pense que le véritable but de ce courrier est de faire monter en température l'auteur, qui rêve d'être édité pendant une semaine, et acceptera plus facilement ce contrat félon.

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